Un médecin à la retraite, âgé de 65 ans, a été arrêté dans l’après-midi du lundi 26 juin, par les éléments de la police judiciaire dans la ville d’Agadir, pour son implication présumée dans une affaire d’avortement illégal.
Le prévenu, déjà connu pour des affaires d’avortement clandestin, a été interpellé en flagrant délit d’interruption de grossesse sur une jeune femme de 22 ans, dans des conditions ne respectant pas les normes de sécurité et d’hygiène. Ces incidents mettent en lumière la complexité des questions entourant l’avortement et suscitent des débats animés.
Certains partisans de la légalisation de l’avortement font valoir que cette pratique devrait être autorisée, en soulignant son rôle crucial sur le plan social. Selon eux, en permettant l’accès à des avortements sécurisés et légaux, on peut prévenir les avortements clandestins dangereux et protéger la santé et les droits des femmes. Ils soulignent également que la possibilité de choisir d’interrompre une grossesse indésirée donne aux femmes le contrôle sur leur vie et leur permet de poursuivre leurs aspirations personnelles, avec un impact positif sur leur bien-être psychologique et émotionnel. Ces voix mettent en évidence l’importance d’une approche équilibrée et respectueuse des droits des femmes dans les discussions sur la légalisation de l’avortement.
L’enquête en cours vise à élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et à déterminer l’ensemble des actes criminels qui leur sont reprochés.