Le tribunal de première instance de Ouezzane a rendu, lundi 7 octobre, un verdict sévère contre un homme pour avoir enfreint la mesure d’éloignement imposée afin de protéger sa victime. Le prévenu a été condamné à un an de prison ferme et à une amende de 2.000 dirhams pour avoir repris contact avec la victime sans aucune justification, en violation des restrictions judiciaires.
Les faits remontent à 2023, lorsque cet homme avait déjà été condamné à deux ans de prison ferme pour harcèlement sexuel à l’encontre de la même personne. En plus de cette première condamnation, il lui avait été interdit de contacter ou de s’approcher de sa victime pendant une période de cinq ans après sa libération. Cependant, à sa sortie de prison, le condamné a tenté à plusieurs reprises de renouer contact avec sa victime, d’abord par téléphone, puis en se rendant à proximité de son domicile, ce qui a mené à cette nouvelle condamnation.
Cette affaire illustre la fermeté croissante de la justice marocaine dans la protection des victimes, notamment grâce aux modifications introduites dans le Code pénal en 2018 par la loi n° 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes. Ces nouvelles dispositions permettent aux tribunaux d’imposer des mesures strictes pour empêcher les condamnés d’entrer en contact avec leurs victimes, sous peine d’encourir des peines de six mois à deux ans de prison, ainsi que des amendes pouvant aller de 2.000 à 20.000 dirhams.
Le renforcement des sanctions pour violation des mesures d’éloignement constitue un message clair à l’égard des agresseurs, affirmant que la protection des victimes est désormais une priorité. La loi est stricte et ne laisse aucune marge de manœuvre aux récidivistes.
La quantité d’argent ne va pas de paire avec la faute. Je me rappelle de ce ministre des finances des années 60 ,après avoir détourné 4 milliards de francs , il devait payer un million cinq cent mille francs comme amende.