« Ouled Chinwiya » lourdement condamné : un signal d’alerte pour les Youtubeurs en dérapage

Dans un verdict marquant, la chambre correctionnelle du tribunal d’Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné deux Youtubeurs controversés à des peines de prison ferme. Rida Bouzidi, connu sous le pseudonyme de « Ould Chinwiya », a écopé de trois ans de prison, tandis que « Bent Abbas », une autre figure des réseaux sociaux, a été condamnée à deux ans et demi de prison ferme.

Cette affaire, qui a attiré une large attention médiatique, ne s’est pas arrêtée là. Les proches des accusés, également poursuivis dans cette affaire, ont été acquittés, mais la salle d’audience a été le théâtre de scènes de colère et de protestations de la part des familles des condamnés, malgré les excuses présentées par ces derniers pour leurs actes.

Des accusations graves
Les deux Youtubeurs étaient poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment l’atteinte à la vie privée d’autrui par la diffusion de propos diffamatoires via des plateformes numériques, la diffamation, les insultes, les menaces, et l’irruption illégale dans des lieux privés. Ils étaient également accusés d’avoir semé la pagaille dans un établissement public et de proférer des menaces graves.

Bien que Rida Bouzidi ait été initialement présenté devant le parquet en état de liberté provisoire, des accusations répétées et graves ont finalement conduit à son arrestation, ainsi qu’à celle de « Bent Abbas », célèbre sur TikTok.

Une justice exemplaire
Ce verdict envoie un message clair : la justice marocaine ne tolérera plus les abus commis sur les réseaux sociaux. En condamnant ces deux influenceurs, elle entend non seulement sanctionner leurs actions, mais également dissuader d’autres Youtubeurs et créateurs de contenu de franchir les limites légales.

Loin d’être un simple avertissement, cette décision illustre une volonté ferme de faire respecter la loi face à des comportements qui portent atteinte à la vie privée, à la dignité des individus et à la sécurité publique. La justice marocaine rappelle ainsi que la liberté d’expression a des limites, et que tout manquement sera sévèrement sanctionné.

A.B.
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