Le Maroc a parfaitement lancé sa série de tests avant la CAN 2025 en disposant du Mozambique (1-0), ce vendredi soir, au tout nouveau Grand Stade de Tanger, véritable bijou architectural désormais au cœur du dispositif marocain. Dans une enceinte à guichets fermés, les Lions de l’Atlas ont dominé les débats de bout en bout, sans toutefois parvenir à faire exploser le score, malgré une pluie d’occasions nettes.
Le seul but de la rencontre est intervenu très tôt, grâce à la patte soyeuse d’Azzedine Ounahi. Servi par Mazraoui sur le côté gauche, le milieu marseillais repique dans l’axe et déclenche une frappe puissante qui va se loger dans le petit filet opposé, laissant le portier mozambicain sans réaction (1-0, 7e). Un pur bijou qui a mis d’entrée le Maroc sur orbite et confirmé l’emprise technique des hommes de Walid Regragui.
Portés par un Brahim Diaz très inspiré entre les lignes et par l’activité d’Ayoub El Kaabi devant, les Marocains se sont créés une multitude de situations dangereuses : têtes non cadrées, frappes repoussées par le gardien Ernan, décalages manqués de peu… La défense mozambicaine a souvent été au bord de la rupture, mais a tenu bon. Le tournant manqué du match restera ce penalty obtenu par El Kaabi en seconde période, que l’attaquant n’a pas su transformer, son tir venant s’écraser sur la barre transversale.
Malgré ce raté, la sélection nationale a affiché un visage rassurant : bloc haut, récupération rapide, grande maîtrise dans la circulation de balle et variété dans les attaques, passant tantôt par les côtés, tantôt par l’axe. Les changements opérés par Regragui en seconde période – avec l’entrée de jeunes éléments comme Saibari ou Igamane – ont confirmé la profondeur du banc et la montée en puissance d’un groupe qui veut jouer les premiers rôles sur le continent.
À l’issue de la rencontre, Walid Regragui n’a pas boudé son plaisir. Le sélectionneur s’est dit « très content du jeu produit », saluant une « qualité de jeu formidable, une vraie possession du ballon » et répétant qu’il a « pleinement confiance » en ses joueurs. Le technicien a préféré retenir la performance collective plutôt que le score étriqué, rappelant que ces matchs servent avant tout à affiner les automatismes avant les grandes échéances.
Avec cette 17ᵉ victoire consécutive, les Lions de l’Atlas confirment plus que jamais leur statut de sélection en pleine ascension, portée par une dynamique exceptionnelle et une cohésion qui ne cesse de s’affirmer. Le prochain rendez-vous face à l’Ouganda, toujours au Grand Stade de Tanger, sera l’occasion de prolonger cette série impressionnante et de valider les promesses entrevues ce soir. Plus qu’un simple stade, la nouvelle enceinte tangéroise s’impose désormais comme le théâtre d’une ambition renouvelée, où le Maroc construit, match après match, une équipe prête à marquer durablement le football continental.
Par Mounir Ghazali











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Un but de se genre me laisse sans voix. Le texte qui l’accompagne non plus. Bravo l
C’est avec ce type d’article apologétique que vous comptez faire avancer la pratique du foot professionnel au Maroc et aider à améliorer la performance de l’équipe A qui cristallise les belles espérances de tout un peuple pour un sacre qui se fait attendre depuis les années soixante-dix du siècle passé? Il est sincèrement navrant que l’on se focalise sur la beauté de l’enceinte au détriment de ce qui est censé donner toute sa portée symbolique au nouveau stade de Tanger, en confortant le public assoifé de jeu de qualité dans la certitude que tout l’argent déboursé pour construire une équipe A solide, séuisante et combattive, n’est pas allé en pure perte. De match en match Regragui donne la pleine mesure de ses limites dans la mise en place d’un système de jeu alliant efficacité et beauté. Avec une attaque laborieuse qui peine à développer des automatismes en dépit de dizaines de matchs disputés avec la même composition, et l’incapacité chronique à construire des offensives bien huilées, le public marocain est certain de rester tout le temps sur sa faim et de devoir se taper les sorties médiatiques de ce coach dont le seul argument de vente est devenu l’étalage de records qui n’apportent aucune valeur ajoutée au foot marocain. Un journaliste soucieux d’apporter sa pierre à l’édifice de la pratique footballistique de haut niveau doit s’abstenir de jouer au jeu de la flagornerie en pointant du doigt les défaillances d’une équipe pour laquelle des montants stratosphériques ont été dilapidés. Il est grand temps que la vérité éclate au grand jour et qui n’a qu’un seul nom: la médiocrité attestée de Regragui et son savoir limité. L’heure est venue pour qu’un entraineur de classe mondiale soit appelé au chevet d’un onze formé de talents avérés mais privé de l’essentiel: un coach un rai qui sache quoi faire de cette brochette de joueurs émérites.