Les propriétaires de Hammams publics dans plusieurs villes du royaume ont reçu des notifications des autorités publiques autorisant l’ouverture des hammams tous les jours de la semaine pendant le mois de Ramadan, à compter du lundi 11 mars 2024.
Rabie Ouacha, président de l’Union nationale des associations des propriétaires et exploitants de hammams traditionnels et de hammams au Maroc, a indiqué que les propriétaires de hammams traditionnels ont été informés par les autorités publiques de la décision d’autoriser l’ouverture des hammams tous les jours de la semaine pendant le mois de Ramadan. Auparavant, ils n’étaient ouverts que quatre jours par semaine en raison des mesures prises pour rationaliser la consommation d’eau.
Les autorités locales avaient décidé d’interdire l’activité des hammams les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine, exhortant les propriétaires de hammams à adopter des techniques de conservation d’eau non consommatrices. Cette mesure visait à gérer de manière optimale l’eau afin de garantir l’approvisionnement en eau potable aux habitants dans des conditions normales.
La décision d’ouvrir les hammams tous les jours de la semaine pendant le Ramadan a été bien accueillie par les propriétaires de hammams et les employés, qui avaient été durement touchés par la restriction précédente. Auparavant, ils n’étaient autorisés à exercer leur activité que quatre jours par semaine, selon Ouacha.
La plupart des régions du Maroc connaissent une forte contrainte sur les ressources en eau en raison de la sécheresse persistante. Pour garantir l’approvisionnement en eau potable dans des conditions normales, plusieurs mesures ont été prises, notamment l’interdiction de l’activité des hammams et des stations de lavage de voitures les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine. De plus, l’utilisation de l’eau potable pour laver divers véhicules et chariots, ainsi que le lavage des rues, des places et des ruelles, a été interdite.
Ces mesures incluent également l’interdiction de planter de l’herbe verte, ainsi que l’interdiction d’arroser les espaces verts et les terrains de sport avec de l’eau potable et de remplir les piscines publiques et privées plus d’une fois par an, à condition que ces piscines soient équipées des dispositifs nécessaires pour recycler l’eau.