Dans un effort de coopération transfrontalière, les autorités algériennes et marocaines ont conjointement ouvert le passage frontalier « Zouj Bghal » ce mercredi, permettant ainsi le rapatriement de 40 jeunes Marocains détenus en Algérie pour divers motifs. Cette initiative humanitaire, coordonnée par l’Association d’Aide aux Migrants en Situation Difficile de Oujda, marque un tournant dans la gestion des questions migratoires entre les deux pays voisins.
L’Association d’Oujda a joué un rôle crucial dans la finalisation des procédures administratives, judiciaires et consulaires nécessaires au retour de ces jeunes, initialement candidats à l’émigration via les côtes algériennes. Ce rapatriement fait suite aux inquiétudes soulevées par l’association concernant les conditions difficiles et les accusations, qu’elle estime non fondées, pesant sur ces jeunes détenus en Algérie.
En adressant ses préoccupations aux ministères algériens compétents et à la Croix-Rouge algérienne, l’association a plaidé pour une intervention contre les réseaux de trafic humain et l’exploitation illégale des migrants. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du respect des lois internationales et humanitaires, soulignant l’urgence de protéger les droits et la dignité des migrants.
Ce rapatriement représente non seulement un soulagement pour les familles des jeunes concernés, mais aussi un symbole fort de la solidarité et des liens fraternels entre le Maroc et l’Algérie. Il démontre la volonté des deux nations de travailler ensemble pour une gestion plus humaine et équitable des questions migratoires, offrant un espoir renouvelé pour de nombreux autres dans des situations similaires.