Pas de pause dans les destructions à Casablanca

Est-ce l’effet des préparatifs pour l’organisation de la coupe du monde 2030 ou celui du volontarisme et de la fermeté du wali Mhidia depuis son arrivée à la tête de la métropole, Casablanca est devenue, en tout cas, depuis un certain temps, un grand chantier à ciel ouvert.

Le projet des deux lignes de tramway à peine finalisé, d’autres grands chantiers ont vite pris le relais comme celui du boulevard Zektouni où des moyens considérables ont été mobilisés et des décision réjouissantes prises parallèlement au niveau de la libération de l’espace public.

Cet axe qui connait un encombrement indescriptible sera élargi et réaménagé et bénéficiera d’une cure de jouvence dont il avait grandement besoin.Non loin de son tracé,l’ancienne médina connait la destruction des vieilles habitations menaçant ruine et le relogement ailleurs de leurs occupants ainsi que de nombreux commerces installés dans l’anarchie la plus totale, des dizaines d’années durant.
Il serait fastidieux d’énumérer toutes les opérations similaires qui ponctuent le quotidien d’habitants nullement gênés par la noria des engins et( des camions traversant la ville toute la journée et parfois même la nuit pour respecter les échéances fixées dans les appels d’offres.

De l’avis de très anciens résidents, jamais la ville de Casablanca n’a connu autant de transformations et de disparitions du paysage urbain de concentrations anarchiques de populations,de routes défoncées, d’accès asphyxiés et autres points noirs.

L’artisan de ce renouveau, osons le dire, est le wali Mhidia,qui a dupliqué la méthode qu’il avait utilisé à Tanger en disposant des moyens les plus importants de toutes les villes du pays pour relever les défis à l’horizon 2030 et concrétiser la vision royale pour une transformation radicale de l’image du Grand Casablanca afin de se rapprocher de l’exemple donné par la capitale,Rabat.,modèle de tout un pays.

Par Jalil Nouri