Lamine Yamal pourra-t-il, un jour, porter le maillot des Lions de l’Atlas ? La question revient avec insistance après la polémique en Espagne autour de son forfait médical et de son retrait de la dernière liste de la Roja. Le jeune crack du FC Barcelone, né en Catalogne d’un père marocain, se retrouve à nouveau au centre d’un débat qui dépasse largement la simple gestion d’une blessure.
Tout est parti d’un certificat médical du Barça, recommandant une période de repos de 7 à 10 jours. Sur cette base, le sélectionneur Luis de la Fuente a décidé de ne pas convoquer Yamal, suscitant la surprise – voire la colère – du staff médical de la fédération espagnole, qui assure n’avoir été informé qu’au premier jour du rassemblement. Comment un joyau aussi précieux peut-il se retrouver au cœur d’un tel couac de communication entre club et sélection ?
La polémique a enflé dans les médias. Certains journalistes, comme Isaac Fouto, ont parlé de « trahison » envers la Roja, allant jusqu’à dire qu’ils ne l’emmèneraient pas au prochain Mondial. D’autres estiment que le sélectionneur n’aurait jamais dû le convoquer si le rapport médical avait été transmis à temps. Dans ce climat électrique, une phrase a fait l’effet d’une bombe : le journaliste David Sanchez a lancé que « le mieux serait que Yamal joue pour le Maroc », évoquant ses racines marocaines et laissant entendre qu’un changement de cap serait bénéfique « pour le joueur comme pour l’équipe ».
Mais cette option est-elle encore réaliste ? Selon les règlements de la FIFA, Lamine Yamal, déjà solidement installé avec l’équipe A d’Espagne et présent à l’Euro, est désormais considéré comme définitivement lié à la Roja. Le rêve marocain semble juridiquement clos, même si, sur les réseaux sociaux, beaucoup de supporters continuent de l’appeler à « rejoindre le pays de son père ».
En filigrane, une question demeure : derrière le débat sportif, ne projette-t-on pas sur les épaules d’un adolescent de 18 ans des enjeux d’identité, d’appartenance et de rivalité symbolique entre deux nations qui coorganiseront le Mondial 2030 ?










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On n’en veut pas. Lui et son père ont choisi l’Espagne et n’ont jamais porté le Maroc dans leur cœur.
On veut de vrais patriotes point final