Les deux premières formations à avoir remis leur contribution à l’actualisation du plan d’autonomie au Sahara ont été le RNI d’Akhanouch et le PJD de Benkirane, rapidement rejoints par une bonne dizaine d’autres partis pressés d’accomplir leur devoir.
C’est au cours d’une réunion avec les conseillers du roi Mohammed VI que cette mission avait été confiée, avec pour consigne de remettre les propositions au plus tard le 29 du mois courant. Un délai que les partis ont mis à profit pour organiser des séances de réflexion et des brainstormings réunissant leurs spécialistes des questions sahariennes, des juristes et des économistes de divers horizons.
Le rendu final, qui n’a pas encore été rendu public par le ministère de l’Intérieur, pourrait montrer une large convergence sur la majorité des points, avec néanmoins quelques nouveautés propres à certaines formations. Plusieurs partis ont d’ailleurs reconnu avoir été pris de court par la rapidité de l’adoption de la résolution onusienne, qu’ils n’attendaient pas si tôt.
Selon des indiscrétions, des idées originales et pertinentes ont émergé, et devraient être intégrées dans les conclusions finales afin de permettre au Royaume de présenter une version actualisée, solide et conforme au contenu de la résolution 2797 adoptée le 31 octobre, qui demande à Rabat de soumettre un nouveau projet amélioré et complet.
Cette méthode participative — associant, au-delà des conseillers royaux, les partis politiques à travers leurs experts dans les domaines politique, juridique, social et sociologique, ainsi que les représentants des habitants des provinces sahariennes — devrait porter ses fruits.
Elle vise à produire le meilleur rapport consensuel possible, avant sa transmission à l’ONU d’ici la fin de l’année, en vue d’être présenté aux autres parties prenantes.
Par Jalil Nouri











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