Restant ferme sur ce que le gouvernement américain attend comme règlement du dossier du Sahara, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a réaffirmé à Washington, devant son homologue marocain, que son pays ne voyait d’autre issue au conflit régional que le plan d’autonomie authentique marocain, jugé réaliste et crédible après avoir reçu un accueil favorable quasi unanimement partagé.
Un avis partagé, on le sait, par l’ensemble de la communauté internationale, à l’exception de rares États abusés par la propagande algérienne, à commencer par l’Afrique du Sud, qui persévère dans sa campagne dirigée contre le Maroc en Afrique et ailleurs, et qui bloque les avancées diplomatiques par un sabotage systématique.
Aux États-Unis, président et Congrès en tête, l’affaire du Sahara est prise très au sérieux, au point de vouloir s’impliquer davantage dans la recherche d’une solution durable et rapide. Le président Trump songe à réduire les dépenses imposées par ce conflit artificiel afin de faire avancer les efforts de paix menés par l’ONU, mais sans résultat. La réunion du Conseil de sécurité du 14 avril devrait en débattre et prendre des décisions importantes sur la présence de la MINURSO au Sahara et sur la mission avortée de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a rappelé, devant Nasser Bourita — qui, par ailleurs, a rencontré parallèlement le conseiller présidentiel à la sécurité — que Donald Trump avait tenu sa parole depuis l’appel téléphonique avec le roi Mohammed VI en 2020, en réaffirmant son engagement à défendre ce plan marocain en toute circonstance.
Du fait qu’aucun communiqué n’ait été publié à propos des entretiens de Bourita avec le représentant de la Maison-Blanche, l’on ignore encore si un projet de visite royale aux États-Unis est envisagé, après celle en France, actuellement en pleine préparation et qui devrait intervenir dans les tout prochains jours.
Par Jalil Nouri