Depuis l’arrivée d’Aziz Akhannouch à la tête du gouvernement, une anomalie dans la gestion des affaires de l’État suscite une controverse difficile à éteindre, révélant un défaut majeur de gouvernance dont les chefs d’entreprises publiques ne cessent de se plaindre. Malgré leurs pressions discrètes, ils n’ont toujours pas obtenu gain de cause.
Pour chaque conseil d’administration de ces établissements publics importants, Akhannouch fait à chaque fois faux bond, sans justification, sans cas de force majeure et, pire encore, sans excuses, se contentant d’avancer un agenda chargé.
Déçus par ce comportement de la part d’un chef de l’exécutif — à ce titre président des conseils d’administration — qui retarde ainsi des projets parfois prioritaires, ces responsables peinent à comprendre une absence préméditée dont la principale raison reste inconnue. Mais ce mystère semble imputable à un fait qui, s’il se confirme, constituerait un scandale retentissant dans la gouvernance publique et pourrait avoir de fâcheuses conséquences pour l’avenir politique de Si Aziz.
La thèse avancée par plusieurs observateurs de la vie administrative suggère avec insistance que le chef du gouvernement, convaincu du manque de rendement de certaines de ces administrations jugées boiteuses et mal dirigées, refuse d’approuver leurs bilans et projets par crainte qu’ils ne soient pas en phase avec son programme gouvernemental, son image, ni avec le bilan de son exécutif qu’il souhaite limpide à l’issue de son premier mandat. Ce réflexe politique pourrait se comprendre s’il s’agissait d’entreprises défaillantes dans leur ensemble. Or, le hic, c’est que plusieurs d’entre elles constituent des exemples en matière de réalisations et de résultats.
Pour certains connaisseurs de la vie publique, Aziz Akhannouch serait tout simplement un homme isolé dans son cabinet, non entouré de profils susceptibles de lui offrir une véritable visibilité stratégique en matière de gouvernance. Il resterait obsédé par sa réélection et la victoire de son parti aux élections de 2026.
Par Jalil Nouri
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Pour réussir il faut présenter au public des succès et des réalisations dans l’intérêt de la nation. Rien de tel n’existe. Tout est cher la pauvreté gagne du terrain. Le chômage grimpe à toute vitesse. La fuite des cerveaux s’est accéléré. Les salaires publics ou privés ne sont pas à la hauteur des espérances de la population. Les retraites sont minables et elles deviendront pires etc. Réussir aux élections me semble impossible à moins que لخبار فراسكم