Après sept matchs sans victoire et des défaites en Botola et en Ligue des champions africaine, le Raja de Casablanca traverse une crise de résultats profonde qui pourrait le condamner à vivre une année sans titres après le double sacre de la saison dernière.
Après avoir nommé trois entraîneurs successifs depuis septembre dernier, le club des Verts n’arrive plus à trouver le chemin de la victoire depuis l’arrivée du dernier coach, le Portugais Ricardo Sá Pinto, qui peine à communiquer avec les joueurs et n’a pas su aligner un effectif capable de faire la différence ni mettre en place une stratégie technico-tactique stable.
Il ne reste plus aux dirigeants du club qu’à trouver une alternative rapidement en recrutant un autre entraîneur capable de sortir l’équipe de son marasme, de lui redonner l’envie de vaincre et de retrouver le chemin des filets. Sauf que, pour l’instant, le Raja a les mains liées.
Liées par le contrat de trois mois signé avec Sá Pinto, qui devra rester jusqu’à fin décembre, sauf résiliation anticipée avec une indemnité équivalente à deux mois de salaire, comme convenu. Dans le cas contraire, si le Raja souhaite rompre l’accord immédiatement, il devra lui verser pas moins de 5 millions de dirhams, au risque de subir de lourdes sanctions.
Moralité du dilemme : il ne reste plus au club des Verts, déjà endetté et avec des caisses presque vides, qu’à composer avec l’indésirable jusqu’en décembre, au grand désarroi de ses supporters, qui devront probablement s’attendre à la poursuite des mauvais résultats.
Par Jalil Nouri
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