Pour les non-musulmans, il convient de rappeler que la Zakat est l’un des piliers de l’islam. Il s’agit d’un acte d’aumône obligatoire, versé chaque année par les musulmans disposant des moyens nécessaires. Son objectif est de purifier la richesse et les bénéfices tout en constituant un acte de solidarité, qui peut prendre différentes formes et s’appliquer selon des barèmes divers, en fonction du statut social et du niveau de revenus, modestes ou élevés.
La démarche royale, à l’initiative du Commandeur des Croyants et présentée lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohammed, vise à inviter les oulémas, théologiens du Royaume, à se réunir autour de cette question. L’objectif est de déterminer les moyens permettant d’adapter la Zakat aux réalités économiques actuelles. En effet, il s’agit d’un sujet à géométrie variable, dépendant des interprétations, y compris parmi les érudits musulmans, qui sont appelés à statuer et à définir clairement cette obligation religieuse.
Le souverain souhaite, à travers cette initiative, que les oulémas clarifient leur avis juridique (fatwa) sur les règles de la charia et leurs champs d’application, afin qu’elles soient conformes aux réalités économiques contemporaines et aux transformations sociales.
La réflexion portera notamment sur la Zakat appliquée aux investissements, aux revenus du travail, aux services, mais aussi aux transactions financières. La commission aura également pour mission de préciser les seuils minimums, les montants dus, les délais de règlement et d’autres questions annexes si nécessaire.
Par cette initiative, le Roi entend engager une démarche à la fois informative et scientifique, afin de parvenir à des recommandations normatives claires. Le but est de fournir aux fidèles des références unifiées, de mettre fin à la multiplicité des interprétations et d’éviter toute confusion dans les esprits.
Par Jalil Nouri
Bonjour. En prenant garde à ne pas m’aventurer dans une polémique, où les PRÉJUGÉS risquent de prendre le dessus, je dirais seulement : pourquoi c’est toujours SA MAJESTÉ, que DIEU le protège, qui se préoccupe des questions touchant de près les citoyens, au premier rang desquels se trouve notre jeunesse, qui incarne le renouvellement des générations. Une jeunesse qui ne cesse de donner des signes flagrants d’une perte totale de repères. Submergée, désemparée par les médias qui ne cessent de déferler, jours et nuits 7/7 leurs publicités insidieuses, cette jeunesse semble avoir perdu tout repère. CERTE, ÉNORMÉMENT DE DÉCISIONS ONT ÉTÉ PRISES, DE CHANTIERS OUVERTS DEPUIS L’AVÈNEMENT DU NOUVEAU RÈGNE, TOUTES À L’INITIATIVE DE SA MAJESTÉ, الله إشفه. À croire qu’une main invisible, des « forces occultes » s’acharnent à saper toutes SES DÉCISIONS. La décision est prise. Pour la Fatwa, SA MAJESTÉ s’est adressée, naturellement , aux principaux concernés dont la léthargie semble l’exasperer. À l’exécutif de se secouer également, notamment :
– En recherchant une solution permettant à tous les citoyens, toutes catégories confondues (confessions religieuses, classes sociales, niveaux d’instruction, migrants, etc., etc.), d’exprimer, librement et sans crainte, leurs points de vue sur ce sujet crucial. Une base de travail et une méthodologie existent déjà au « Commissariat au Plan ».
– En sévissant énergiquement contre les « forces occultes ».
Au travail, Caïds, Chioukhs et Moukaddems. Retroussez-vous les manches. N’ayez pas peur d’attraper froid. Il fait toujours beau au Maroc.