Le nouveau ministre de l’éducation nationale, Mohammed Saad Berrada, est à peine arrivé qu’il se retrouve victime d’une mauvaise interprétation d’une circulaire de son département définissant de nouvelles conditions pour que les enseignants du public fassent des heures supplémentaires dans les écoles privées.
Dès la publication du document en question dont le contenu a mal été interprété par l’opinion publique qui a laissé libre cours à sa colère et son indignation en considérant que le ministre et homme d’affaires travaillait pour le compte du privé et voulait lui envoyer les fonctionnaires du public pour arrondir leurs fins de mois au détriment de l’enseignement dans les écoles publiques. Difficile de lui faire croire le contraire.
A y voir de plus près, les autorisation accordées à ces derniers pour faire des heures supplémentaires dans le privé datent depuis l’année 2000 en vertu d’une loi définissant les conditions d’octroi de ces autorisations dont la première de ne pas se faire au détriment du public.
Le document incriminé aujourd’hui et qui a fait l’effet d’une traînée de poudre, ne fait que préciser de nouvelles condition en réactualisant les anciennes pour une meilleure clarification du rôle et des limites du travail des enseignants fonctionnaires dans le secteur privé.
A défaut de publier une mise au point dans les plus brefs délais, le ministère de l’éducation nationale a laissé les réseaux sociaux faire leur travail de dénigrement du nouveau ministre qui n’est pour rien, ni de près ni de loin, dans ce système d’échange datant de plus de 20 ans.
Il faut dire que les parents qui sortent de longues années d’un secteur de l’enseignement publique à la dérive, voguant de crise en crise, ont perdu leur confiance dans ce secteur et sont à la merci de la moindre rumeur pour s’enflammer et se lâcher sur leurs smartphones.
Pour sa part, le ministre-businessman ne doit pas s’attendre à ce que l’opinion publique lui fasse des cadeaux avec son statut de souffre-douleur d’un gouvernement qui ne parvient toujours pas à remonter la pente de la baisse de popularité et de crédibilité.
Par Jalil Nouri
Et toi tu essaye d’embellir la décision et trouver une échappatoire pour le business-man
Pourquoi n’y a t il pas de vrai journalisme au Maroc, un journalisme intègre et critique dans le bon sens pour faire bouger les choses vers l’avant. On n’as le droit qu’un journalisme docile, qui éditent des articles platoniques sans réelle investigation et vaguement informative. Inutile quoi!!!!