Le secteur de la publicité au Maroc tiendra, pour la première fois, ses Assises nationales à l’initiative du ministère de la Communication, avec de fortes attentes autour de l’état de la profession, de ses perspectives, de sa régulation et de son avenir à l’ère de l’IA.
L’événement s’annonce retentissant : tout le gratin de la publicité et de la communication sera présent. Les non-initiés auront l’occasion de découvrir des idées, d’entendre des retours d’expérience, des réussites comme des échecs – inévitables dans un univers en perpétuel mouvement.
Si l’on connaît à peu près le poids économique du secteur, sa place réelle dans le monde et en Afrique interroge. Dans l’espace arabe, le terrain demeure presque vierge : les professionnels marocains y ont peu pris pied, un pari rendu difficile par la mainmise des agences anglo-saxonnes.
Le développement du marché n’a pas réellement déplacé les lignes ni favorisé une remise en question pour se positionner à l’international. Au plan national, la concurrence est rude pour les nouveaux et jeunes entrants, tandis que des « majors » se partagent, depuis des décennies, l’essentiel des parts et dominent les portefeuilles les plus prisés.
Parmi les sujets attendus : les perspectives de développement face aux nouvelles technologies et à la digitalisation, la créativité et ses limites sociales, la qualification et la formation – avec, en corollaire, l’arrivée de nouvelles générations dans un écosystème encore mal documenté faute d’informations accessibles.
Ce programme riche promet des interventions de haut niveau, dans une ambiance à la fois conviviale et exigeante, pour un secteur qui se veut sérieux tout en revendiquant une vraie liberté de ton.
Par Jalil Nouri
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