Alors que les cours du pétrole dégringolent à l’échelle mondiale, notamment sous l’impulsion des politiques économiques de l’administration Trump, les prix à la pompe au Maroc persistent à des niveaux élevés, suscitant l’indignation des consommateurs et des organisations de défense de leurs droits. Cette situation paradoxale, où les baisses observées sur les marchés internationaux ne se traduisent pas par une diminution significative des tarifs locaux, soulève de vives interrogations sur la transparence et la régulation du secteur pétrolier marocain.
Partout dans le monde, les consommateurs bénéficient de la chute des prix du pétrole, avec des ajustements tarifaires à la baisse dans de nombreux pays, y compris en Afrique et en Europe. Cependant, au Maroc, les réductions sont jugées insignifiantes, voire inexistantes, par rapport à l’ampleur de la baisse des cours mondiaux. Cette anomalie est pointée du doigt par la Fédération marocaine des droits du consommateur, qui dénonce des prix « injustifiés » et appelle à une action urgente pour rétablir l’équité.
Dans un communiqué récent, la fédération a exhorté les autorités à appliquer rigoureusement la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, afin de prévenir toute forme d’anarchie tarifaire et de protéger les consommateurs contre les pratiques spéculatives. L’organisation souligne l’incompréhension des consommateurs marocains, qui acceptent les hausses de prix lorsque les cours internationaux grimpent, mais qui ne comprennent pas le maintien de tarifs élevés lorsque les prix mondiaux chutent.
La fédération plaide pour une transparence accrue dans le secteur, une mise à jour des lois et un renforcement du cadre institutionnel afin d’assurer une bonne gouvernance et de lutter contre les pratiques commerciales illicites. Selon les experts, les prix à la pompe au Maroc devraient se situer autour de 9 dirhams pour le gasoil et 11 dirhams pour l’essence, compte tenu des cours mondiaux actuels et des fluctuations du dollar.
Le Conseil de la Concurrence a déjà mis en lumière les marges bénéficiaires excessives et les abus dans le secteur, soulevant des questions sur l’efficacité de la libéralisation des prix en 2015. Les professionnels du secteur pétrolier, à l’instar de Houssine El Yamani, secrétaire général du Syndicat national du pétrole et du gaz, appellent à une révision des prix pour les aligner sur la tendance mondiale.
Il est important de souligner que les cours du pétrole ont connu une baisse significative ces derniers mois. Alors qu’ils flirtaient avec la barre des 100 dollars le baril il y a quelques temps, ils se situent désormais autour de 60 dollars. Cette chute s’explique par plusieurs facteurs, dont le ralentissement de la croissance économique mondiale, l’augmentation de la production de pétrole de schiste aux États-Unis et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Malgré cette baisse substantielle des cours mondiaux, les prix à la pompe au Maroc restent obstinément élevés, ce qui accentue le sentiment d’injustice chez les consommateurs.
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Il y a longtemps que j’ai dénoncé cette magouille des carburants au Maroc , déjà à 76 – 79 $ le baril les marocains ne devraient pas payer plus que 10,50 dh . Actuellement le baril est à 60-63 , le litre du gazole ne doit pas dépasser 9,20 dh , en plus avec cette formule tous les 15 jours est obsolète . En Suisse c’est tous les jours . Ce n’est pas une blague , ils se ravitaillent en Holland .
Le CRIME ÉCONOMIQUE ORGANISÉ ET PROTÉGÉ. Par qui?? Par « moul l MALL d KOULCHI »…Prix des carburants au Maroc : la chute des cours mondiaux reste sans effet sur les tarifs locaux
Vous commettez toujours une erreur d’appréciation entre baisse des cours et prix à la pompe. Quand le cours du pétrole chute , il faut attendre au moins 2 à 3 mois pour s’attendre à une baisse du prix à la pompe ( délais de livraison, délais de raffinage et délais de distribution).
C’est n’importe quoi,en Europe et partout dans le monde, c’est de l’ordre de quelque jour. Après la sardine, la volaille et les 3 milliards pour les potes du PM. C’est le carburant qui prend la relève pour engraisser ces gros porcs, qui pillent les citoyens. Les marocains n’ont que deux choix, continuer à être des moutons,ou bien faire leurs révolution comme l’ont fait d’autres nations. Moutons 🐑 ou lion 🦁, à nous de choisir.