Les audiences du procès des 17 responsables de la municipalité de Guelmim ont débuté devant la chambre criminelle des crimes financiers de la Cour d’appel de Marrakech. Ils sont poursuivis pour des accusations graves liées à la malversation, à la falsification, au détournement et à la dilapidation de fonds publics.
Le procès, qui devait commencer jeudi dernier, a été reporté en raison de l’absence d’un des accusés. La cour a décidé de reprendre les discussions lors de la prochaine audience, rappelant à l’accusé manquant l’obligation de se présenter.
Le juge d’instruction, Youssef Zitouni, a renvoyé les 17 accusés, parmi lesquels se trouve le maire actuel de Guelmim, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance. Les enquêtes préliminaires et préparatoires, menées sur la base de la demande du procureur général, ont permis de réunir des preuves suffisantes pour soutenir les charges retenues contre eux.
Parmi les accusés figurent des entrepreneurs, des ingénieurs, des élus locaux et des employés municipaux. Les chefs d’accusation incluent des crimes de détournement de fonds publics, de falsification de documents officiels et de dilapidation de fonds. Certains sont également accusés de destruction de registres publics.
Le procès fait suite à une plainte déposée par l’Association marocaine de protection des deniers publics. Malgré un classement initial de la plainte par le procureur général pour manque de preuves, des investigations approfondies ont été menées par la brigade nationale de la police judiciaire, conduisant à l’ouverture du procès.
Les prochaines audiences permettront de déterminer la responsabilité des accusés et de rendre justice dans cette affaire de corruption et de malversation qui a secoué la municipalité de Guelmim.