La Chambre des crimes graves en appel près la Cour d’appel de Tanger tiendra demain une audience décisive dans une affaire impliquant des entrepreneurs immobiliers, des conservateurs fonciers, et le fils d’un avocat de renom à Casablanca. Ces derniers sont accusés de falsification de documents officiels dans le but de s’emparer illicitement de propriétés publiques à Asilah, dont des rues principales et même des bâtiments institutionnels, notamment le siège du tribunal de première instance.
Selon le dossier d’accusation, les suspects auraient enregistré ces biens publics à leur nom ou celui de complices, ce qui leur aurait permis de toucher deux milliards de dirhams à travers des procédures d’expropriation pour utilité publique. Parmi ces biens figurent le tribunal d’Asilah, pour lequel trois millions de dirhams auraient été obtenus, ainsi que trois artères principales : les rues Mehdi Ben Toumert, Prince Héritier et Liberté.
Cette affaire a débuté avec une plainte déposée par une femme auprès du juge d’instruction de Tanger. Elle accusait son ancien avocat, membre du barreau de Casablanca, d’avoir profité d’un mandat de représentation pour détourner une parcelle de 60 hectares située au cœur d’Asilah. Ce terrain a ensuite été illégalement divisé et attribué au fils de l’avocat et à un entrepreneur immobilier connu, avant d’être exploité pour enregistrer plusieurs institutions publiques construites sur ces terres.
Dans un premier jugement, la chambre criminelle de première instance avait acquitté les accusés des charges liées à la formation d’une organisation criminelle, à la falsification de documents officiels, et à la participation à ces actes. Cependant, le procureur général a fait appel, soulignant que 165 documents prouvant les falsifications avaient été ignorés par la cour lors du premier procès.
Cette omission a suscité une vive réaction de l’opinion publique locale, qui suit de près cette affaire. De nombreux observateurs attendent avec impatience la réévaluation des preuves et espèrent un jugement qui clarifiera les responsabilités des accusés.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels le Maroc est confronté dans la gestion de son foncier public et la lutte contre la corruption. Le verdict final pourrait établir un précédent important pour la protection des biens publics contre les réseaux criminels spécialisés dans la falsification et l’usurpation.
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Nous assistons à un concours
du plus mafieux de chacune de nos régions …
C’est la botola du pillage ou champions ligue des agueris du Pillage… des voleurs … des bandits … nos oligarques costumés…
Ceux qui pillent l’état , les deniers publiques , les intérêts fondamentaux de la Nation ,
du Royaume …
Honte aux premiers et Honte aux derniers…
Tout a une fin …
C’est malheureux pour ce pays qui est le notre il faut condamner ses voleurs sévèrement