Le front séparatiste du Polisario, dont la disparition est annoncée pour les prochains mois, en pleine déroute et sur le point d’être lâché par Alger, poursuit sa lente agonie.
De la manière la plus claire, sa structure fond au soleil de Tindouf, au milieu d’une vague de discrédit et de rejet à travers le monde, après le tarissement de son bloc de soutiens qui s’est évaporé, laissant le mentor algérien dans une grande détresse.
Dernière gifle en date : alors que le Polisario n’échappera plus, d’ici peu, à son inscription par Washington sur la liste des organisations terroristes internationales, avec toutes les lourdes conséquences que cela implique, il vient de voir le Japon s’opposer à sa présence à une conférence à Tokyo. Le Japon a mis en garde l’Algérie contre toute tentative d’infiltration de Polisariens au sein de sa délégation, comme cela s’est produit par le passé.
Face à la réaction ferme du Maroc contre toute nouvelle présence des séparatistes lors du Ticad, Rabat a exigé des autorités nippones des garanties strictes pour empêcher l’accès à ces éléments indésirables, et a conditionné l’envoi de sa délégation à un durcissement des mesures de contrôle.
Il est à rappeler que cette conférence sur la coopération du Japon avec l’Afrique, qui se tient habituellement dans ce pays, a souvent été émaillée d’incidents provoqués par l’arrivée des séparatistes, ce qui avait conduit le Royaume à s’en retirer, entraînant la solidarité de nombreuses délégations africaines. Certaines ont même posé comme condition, pour leur participation, l’absence du Polisario à leurs côtés.
L’Algérie est donc avertie : toute tentative de passage en force visant à imposer la présence des séparatistes risquerait de faire échouer cette conférence d’importance stratégique.
Par Jalil Nouri