La présence de la délégation marocaine à l’Assemblée générale annuelle de l’ONU porte ses fruits, dans un climat apaisé et marqué par des adhésions en cascade à la cause nationale. Les représentants de 120 pays, dont 30 récemment, s’expriment d’une même voix — souvent au plus haut niveau — en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, en appuyant le plan d’autonomie et en réclamant avec force une issue rapide du conflit sur cette base, et aucune autre, avec une plus grande célérité et efficacité de l’ONU pour sortir de ce guêpier.
Les contacts du chef du gouvernement, Akhannouch, avec de nombreux chefs de délégations, et ceux du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ont permis de mesurer une prise de conscience : ce conflit vieux de 50 ans doit cesser. Des engagements ont été pris pour pousser vers la seule solution réaliste, juste et définitive, aujourd’hui largement soutenue par la communauté internationale.
De l’avis général, l’on s’en rapproche : lors de la prochaine Assemblée générale, en 2026, on ne parlera peut-être plus de l’affaire du Sahara que comme d’un souvenir qui aura longtemps occupé les esprits et coûté cher aux parties en conflit comme à l’ensemble de l’Afrique du Nord.
Cette prise de température intervient à point nommé, à la veille de la réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce dossier. Elle confirme que « les jeux sont faits » pour contraindre l’Algérie et le Polisario à se rendre à l’évidence. Des négociations, il n’y en aura sans doute pas : les séparatistes se prépareraient à jeter l’éponge et à envisager l’avenir sans cette cause artificielle, créée de toutes pièces par le voisin algérien et son régime, qui devra présenter la douloureuse facture à son peuple pour une aventure perdue d’avance.
Par Jalil Nouri