Un ambitieux projet visant à construire une route et une corniche reliant la plage de Sidi Abdeslam à celle de Martil est actuellement à l’arrêt. L’initiative, qui pourrait alléger la congestion routière en période estivale et favoriser le développement local, demeure en attente. Ce projet améliorerait également les infrastructures régionales pour accueillir des événements africains et internationaux.
D’après des sources informées, des responsables politiques de Tétouan et Martil promettent à chaque élection la réalisation imminente des études techniques pour la route, la corniche, les espaces verts et les infrastructures publiques. Malgré ces engagements répétés, rien n’a été concrétisé. Les responsables invoquent des problèmes de financement et le besoin de coordonner avec diverses institutions pour répondre aux normes.
Les mêmes sources indiquent que la construction de cette route et de la corniche permettrait de freiner le pillage illégal du sable à Azla. Les carrières non autorisées sont situées près de la plage, et la présence accrue de piétons, de véhicules, de touristes, de patrouilles et d’éclairage public découragerait les activités illégales.
De plus, les projets visant à relier les corniches de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma stagnent également. Par exemple, la corniche des Rifains dans la préfecture de M’diq devait être connectée à la corniche de Fnideq via le port de pêche traditionnel, mais ce plan n’a pas abouti à cause de difficultés financières et techniques.
Les vacanciers qui visitent Tétouan, Martil, Oued Laou et M’diq expriment leur mécontentement face à la congestion du trafic sur la route entre Tétouan et Oued Laou. Les itinéraires alternatifs font défaut, ce qui aggrave les encombrements dans des lieux prisés comme Sidi Abdeslam, Azla, Amsa et Mekad, frustrant visiteurs et touristes.