Il ne s’agissait pas d’un meeting politique de son parti ni une réunion du gouvernement, mais celui du Conseil Communal d’Agadir dont il préside aux destinées depuis les dernières élections locales parallèlement à sa fonction de chef de gouvernement.
Les travaux du conseil avaient bien commencé avec un président calme au parler et ton assurés, comme à son habitude, quand arrive une question d’une jeune élue sur les priorités et les actions que doit mener cette assemblée sur le plan social. a Il n’en pas fallu plus pour que le chef du RNI et homme de premier plan dans cette région, sorte, sans prévenir et pour la première fois, de sa retenue et perde son flegme pour balancer à la figure de la jeune conseillère de la région cette phrase blessante violant les règles de la bienséance et la galanterie: « Nous ne faisons de la politique qu’avec les seniors ». Voilà une sortie malheureuse qui éloignera à jamais d’Akhannouch et son parti et de l’action politique, bien des jeunes que toutes les formations du monde s’efforcent d’attirer. Le RNI lui-même en fait une cible privilégiée.
L’assistance, prise de court et assommée par la réponse du président du Conseil Communal d’Agadir, fils de la région à la réputation irréprochable, n’a pas compris ce qui a poussé Akhannouch à réagir de manière aussi inqualifiable, sans présenter d’excuses
A la fin des travaux, les discussions et les commentaires allaient bon train sur ce dérapage et cette sortie de piste politique aussi inexplicable qu’inexcusable, pour conclure que le respectable chef du gouvernement devenait fatigué par le train infernal de son quotidien en raison de ses nombreuses activités et responsabilités avec toutes les casquettes qu’il porte. Ceci n’explique pas tout.
Par Jalil Nouri
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C’est la conflit d’intérêt avec ce type premier ministre président de la commune et homme d’affaire etc pas possible dans les pays européens no
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