Le chef du gouvernement trouve chaque weekend le temps de prendre le costume de chef de parti pour aller sillonner le Maroc et vendre son bilan qu’il veut globalement positif, surtout pour ce qui concerne la situation dans les campagnes.
La fin de semaine dernière a été réservée à la région Meknes-Fès à vocation agricole pour compter et rassembler ses troupes avant les élections de 2026 là où son parti, le RNI, ambitionne de réaliser de grandes avancées électorales en ciblant large. Sur un ton qui se veut convaincant, il n’a pas hésité à répéter que son équipe gouvernementale défie quiconque pouvant démentir les efforts considérables consentis au profit de l’agriculteur et de citer un gouvernement qui aura fait autant que le sien actuellement, avec autant de victoires obtenus dans la gestion des politiques publiques suivies au profit du petit agriculteur et des populations du monde rural et de les énumérer à commencer par les mesures d’irrigation qui ont sauvé bon nombre d’agriculteurs de l’errance de l’exode rural et des difficultés financières.
Se référant aux orientations royales pour la réduction des inégalités territoriales, le leader du RNI a tenu tout d’abord a souligner les priorités accordées aux chantiers sociaux dans les régions éloignées et enclavées et à rassurer sur la pluviométrie très favorable à attendre les prochains mois pour favoriser une année agricole réussie.
Martelant les acquis pour les agriculteurs et les populations rurales au niveau professionnel pour les premiers et social pour les secondes, répétant à l’envi son attachement au monde rural, bien qu’il n’en soit pas issu, donne l’impression d’avoir bien rôdé ces tournées avec les régions et villes éloignées de la capitale avant d’attaquer pour ses meetings où sa formation sera soumise à rude concurrence sauf dans son fief du Souss natal qui lui est déjà acquis avec des scores féeriques..
Par Jalil Nouri
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