Pour toutes les femmes féministes marocaines, c’était la phrase réactionnaire de trop, encourageant le sexisme, le machisme et portant atteinte aux droits des femmes.
Dans l’une de ses sorties publiques hasardeuses, le leader du parti islamiste du PJD a comparé les femmes à des cigognes, leur recommandant de ne pas faire d’études, de ne pas travailler et de rester au foyer. Il n’en a pas fallu davantage pour que la réaction fuse de partout, notamment dans le monde associatif, féminin en particulier.
Pas moins de 33 associations marocaines œuvrant pour la défense des droits des femmes sont montées au créneau avec virulence.
Dans une pétition signée récemment, les qualificatifs condamnant les propos de Benkirane n’ont pas manqué pour exprimer leur colère, avant l’annonce d’une plainte devant les tribunaux. Ces associations estiment que la liberté d’expression a ses limites, et que Benkirane ne sait plus s’en fixer, en s’en prenant avec mépris et dédain aux femmes, « moitié de l’homme ».
Dans la foulée, des commentaires peu flatteurs ont afflué sur les réseaux sociaux, certains rappelant que Benkirane avait lui-même une fille qu’il avait publiquement qualifiée de « harraga » (travailleuse clandestine) en France. Pourquoi alors s’étonner de son manque de respect et de cette sortie misogyne, qui ne diffère en rien de son langage habituel, même dans d’autres domaines sensibles de la société ?
Il convient de rappeler que le leader islamiste est devenu de plus en plus incontrôlable depuis son retour à la tête du PJD, à l’approche des prochaines élections pour lesquelles il espère redorer le blason de son parti à coups de prises de position malheureuses.
Par Jalil Nouri
Pour les Amazigh, la Cigogne est un Oiseau respectueux, elle niche toujours très haut, si on le dérange il quitte son nid pour en construire un autre, elle est propre. Les Cigognes sont fidèles, quand l’un des couples meurent, l’autre reste seul jusqu’à ce qu’il meure et d’autres qualités nobles.