Au Maroc, en cette année pas comme les autres, le mouton est devenu un produit quasi illicite. Non, il ne s’agit pas d’un canular, ni d’une campagne de la PETA, mais bien d’une réalité qui fait bailler les éleveurs et transpirer les consommateurs.
Dans plusieurs provinces du Royaume, les autorités locales ont sorti la carte rouge : interdiction d’introduire des moutons et des chèvres dans les souks hebdomadaires. Fini les barbecues improvisés entre deux stands de figues sèches et d’olives noires, l’animal sacré de l’Aïd al-Adha est devenu persona non grata… ou plutôt « bêêêta non grata ».
Mais le zèle ne s’arrête pas là. Sur les routes, les barrages filtrants traquent les contrebandiers de laine, et les camions chargés de bétail sont désormais surveillés comme s’ils transportaient de l’or noir ou… des caisses de whisky. On chuchote même que les moutons dissimulés dans le coffre d’une voiture risquent la garde à vue. Il ne manquerait plus qu’un décret obligeant les conducteurs à déclarer : « Ceci n’est pas un mouton, c’est mon animal de compagnie. »
Dans le même temps, les prix flambent. Le kilo d’abats est désormais plus cher qu’un dîner dans un restaurant étoilé. Résultat : les tripes se vendent au noir, le foie prend la tangente, et l’humour noir devient le seul plat encore abordable.
Derrière cette comédie à la Fellini, un message royal sérieux : éviter le sacrifice cette année pour préserver le cheptel national, victime collatérale de plusieurs années de sécheresse. Un geste salué, certes, mais difficile à digérer.
Le Roi, dans un souci de solidarité nationale, a choisi de faire le sacrifice « au nom du peuple ». Mais sur le terrain, le mouton reste, lui, la victime d’un autre sacrifice : celui du bon sens logistique. Car interdire la vente sans proposer d’alternative organisée, c’est comme prêcher l’abstinence sans couper le signal des pubs de boucherie.
Salma Semmar
.
Il faut bannir une fois pour toute cette pratique moyenâgeuse, en commençant par l’adoption d’une loi qui interdit tout abatage domestique , sans passer par un abattoir autorisé.
Restez dans votre morocco savourant les paninis et les tacos importés et laissez au Marocains leurs pratiques. Vous n’êtes pas en mesure de dicter aux gens ce qu’ils doivent faire.
Heureusement le ridicule ne tue pas
Vous avez appris deux mots en français et vous commencez à interdire et bannir et traiter les rituels de notre religion de moyenâgeux. Ceux de notre prophète Mohamed PBSL rahmatan lil Alamin à Mohamed à Alami… ياحسرة
Pour vous l’islam est moyenâgeux. Libre à vous de le penser, par contre vous êtes extrêmement minoritaire au Maroc.
Moyenâgeuse, dis-tu !!! Vas expliquer cela à ceux qui découvrent l’islam et qui regrettent ne pas l’avoir connu plus tôt.
Excès de zèle, dsara, hogra
Jusqu’à quand ?
Le physique à part il y a le mouton de nature et le nouveau mouton en cravate
qui se fait arrêter parce qu’il transporte …un vrai mouton ?
Ça tourne à la rigolade
Vivement la fin de ce cauchemar