Après Paris, et sur le chemin du retour du Moyen-Orient, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a poursuivi son périple en Estonie et en Moldavie, avec un seul thème à l’ordre du jour : le plan d’autonomie marocain pour le Sahara. Cette tournée s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne diplomatique qui doit le mener également en Asie et en Amérique du Sud, cette dernière région ayant longtemps constitué un terreau fertile pour les thèses séparatistes.
Cette question a également été au centre de la réunion du Conseil de sécurité, tenue lundi dernier, ainsi que de la présentation du rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara. Ce rapport, comme attendu, a fait écho aux positions américaines et françaises qui abandonnent désormais l’idée de négociations préalables pour aller directement vers l’adoption du plan marocain au niveau international.
Cette adoption devrait être consacrée lors du cinquantenaire de la Marche Verte, en novembre prochain, mettant ainsi fin à 50 ans de processus de paix stériles, constamment bloqués par les tergiversations d’Alger.
Maintenant que l’ONU a été remerciée pour ses efforts, les États-Unis sont appelés à prendre le lead dans la mise en œuvre et la défense du plan d’autonomie, dans les meilleurs délais, avec le soutien de la France, de l’Espagne, et de nombreux autres pays ayant exprimé leur appui à cette initiative lancée par le Maroc en 2007.
Dans la prochaine étape, menant à novembre, le Royaume devra lancer une campagne d’explication d’envergure et une mobilisation générale, tant sur le plan diplomatique qu’auprès de l’opinion publique internationale.
Par Jalil Nouri
Il faut que le plan soit bien ficelé pour éviter dans l avenir à être confronté au séparatisme .
Une mini tournée ? un petit verre de Vodka à l’orange.