La présence du ministre des Affaires étrangères dans le stade, lors de la finale de la Coupe du monde de football des moins de 22 ans remportée par les joueurs de l’équipe nationale, n’a cessé d’intriguer le public ayant suivi ce match historique ; et pour cause, car il venait de retourner d’un voyage important de Russie et qu’il y avait un conseil des ministres présidé par le Roi le même jour que ce triomphe national.
Le chef de la diplomatie n’était pas dans la capitale chilienne, mais plutôt venu quelques heures seulement et spécialement du Maroc, en compagnie du président de la fédération, Lakjâa, donc pour cette seule activité non officielle ; mais était-il là alors comme simple supporteur et que sa visite au Chili ne figurait pas sur son programme.
En tout cas, et comme un enfant avec des yeux brillants, le ministre, tantôt avec déception et tantôt avec joie, n’a cessé de réagir lors des phases de jeu, mais a été surtout visible lors de la remise des trophées, multipliant accolades et embrassades avec les joueurs, en leur remettant leurs médailles et leur glissant quelques mots.
Il semble bien que Nasser Bourita était là, car convaincu par avance, comme tous les Marocains, que la victoire des Lions était assurée, et qu’en l’absence du ministre concerné par le sport, Berrada, il était du devoir de dépêcher un poids lourd du gouvernement pour représenter le gouvernement marocain aux côtés de son collègue du Budget, Lakjâa, le patron du football marocain, venu avec Bourita dans le même avion. Le chef était donc dans son rôle, d’autant plus qu’il serait amateur de foot.
Toujours dans cet ordre d’idée, il faut saluer la disponibilité et l’efficacité de la représentante du Maroc au Chili, Kenza Ghali, devenue très sollicitée sur tous les médias ce dimanche, avec cette vidéo-choc la montrant chanter et danser avec les joueurs.
Contrairement à ses activités officielles, Nasser Bourita se sentait, dans un stade de football, comme un poisson dans l’eau pour partager en direct son bonheur et sa joie.
Par Jalil Nouri
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