L’annonce en a surpris plus d’une nation de football et a eu l’effet d’une bombe dans les milieux concernés ainsi que dans les médias à travers la planète entière, sans exception.
Tout est parti d’une proposition d’un représentant de l’Uruguay auprès des instances exécutives de la FIFA, la Fédération Internationale de Football, consistant à porter le nombre de nations participantes à 64, alors qu’elles seront déjà 48 au lieu de 32 seulement pour l’édition de 2026 aux États-Unis. Imaginons un instant ce qui pourrait se passer.
Déjà, avec 48 équipes en 2030, le Mondial coorganisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal s’annonce compliqué mais surmontable, bien que réparti entre deux continents.
Mais avec l’idée du responsable uruguayen, si son projet fou est adopté par la FIFA dans l’optique d’associer l’Amérique latine à l’événement pour son centenaire en 2030, non plus avec seulement trois matchs comme prévu, mais avec plusieurs dizaines d’autres, alors son objectif caché devient clair : transformer cette Coupe du Monde en un tournoi tentaculaire. Le risque serait que le Mondial perde son âme et que les pays organisateurs voient leurs coûts exploser. La FIFA, en revanche, se frotte déjà les mains, car elle en sortirait encore plus gagnante avec un afflux de spectateurs accru et, par conséquent, davantage de revenus.
Le Maroc, dans ce cas, serait contraint de rénover ou de construire de nouveaux stades ainsi que des hôtels en plus grande quantité pour accueillir davantage de matchs dans plus de villes que prévu, ce qui ferait exploser le budget alloué à ce Mondial. L’Espagne, coorganisatrice, n’y verrait probablement pas d’inconvénient, mais le Portugal s’y opposerait fermement, restant déterminé à limiter son engagement financier.
Le débat ne fait que commencer, et l’idée trouve déjà de nombreux avis favorables.
Par Jalil Nouri
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