Pour les élections législatives de septembre 2026, auxquelles se prépare déjà le chef du gouvernement Aziz Akhannouch et sa formation du RNI, ce dernier devra naviguer avec prudence dans une mer très agitée, tant la concurrence sera rude, y compris au sein de son propre camp. Les candidats ne manquent pas d’arguments.
À commencer par Faouzi Lakjâa, l’actuel numéro 1 du football et ministre délégué au Budget, qui suit une trajectoire ascendante en menant de front, depuis son poste stratégique, les dossiers de l’organisation de la CAN 2025 et du Mondial.
Très en vue et apprécié en haut lieu pour sa force de travail, il constitue une pièce de rechange précieuse pour prendre le relais d’Akhannouch en cas de panne. Bien qu’adopté par le parti du chef du gouvernement, il ne mène aucune activité politique au sein de celui-ci afin de conserver sa marge de manœuvre et pouvoir sortir sa casquette de technocrate en cas de vents favorables. Il doit, en effet, avoir les mains libres pour relever ses défis sans assumer les échecs du gouvernement actuel. Mal-aimé au sein du RNI en raison de son parachutage, il espère jouer en solo.
Le deuxième adversaire est une femme : Fatima-Zohra Mansouri, la dirigeante du PAM, qui se trouve déjà dans les starting-blocks et croit dur comme fer en une victoire de son parti en 2026. Une victoire qui ferait d’elle la première femme à diriger un gouvernement au Maroc, une coïncidence intéressante avec l’adoption de la réforme de la Moudawana.
L’actuelle ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, par ailleurs maire de Marrakech, dispose de nombreux atouts, tout en conservant quelques jokers dans sa poche. Toutefois, sa tâche ne sera pas aisée à ce poste.
Enfin, un outsider inattendu pourrait entrer en jeu : l’actuel ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, numéro 1 de la formation de l’Istiqlal, qui se tient prêt à dégainer un programme, notamment s’il parvient à résoudre la question du stress hydrique. Cependant, son parti n’est pas au mieux dans les sondages, bien que son profil lui confère un certain avantage dans une autre mesure.
Avec ces trois figures qui composent l’actuelle majorité – RNI, PAM et Istiqlal – on devrait assister à une lutte fratricide où tous les coups seront permis, avec des déballages qui promettent un spectacle politique inédit.
Par Jalil Nouri
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Tous les marocains qui se respectent devraient faire front contre les mercenaires et les charlatans de la politique qui font très mal à ce pays !
Je
Penses que personne de ces 3 cités va gagner ils. Ont avoir une la pire punition de leurs vies comme
Les PJD no
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