À Rabat, l’un des plus ambitieux projets d’aménagement liés à l’organisation de la Coupe du monde 2030 entre dans sa phase décisive. Il s’agit d’un vaste plan d’élargissement et de modernisation d’axes routiers stratégiques, notamment l’avenue Mohammed VI, située dans le quartier huppé du Souissi, connu pour abriter plusieurs ambassades et résidences de personnalités de premier plan, marocaines et étrangères. L’objectif : adapter le réseau routier de la capitale aux normes internationales en prévision de l’afflux massif de visiteurs et délégations sportives.
Ce chantier d’envergure implique toutefois un coût social et patrimonial important : de nombreuses propriétés situées sur le tracé de l’extension font l’objet de procédures d’expropriation. Parmi elles, des biens appartenant à des figures influentes telles que Yassine Mansouri, les héritiers du défunt général Hamidou Laanigri, l’homme d’affaires Hassan Bensalah, président du groupe Holmarcom, ou encore la femme d’affaires Hind Al Achchabi.
La liste s’allonge avec d’anciens hauts responsables comme Leyth Zniber, Ali Mohamed Ghannam, Saad Hassar, ainsi qu’Asma Lamrabet, épouse de l’ambassadeur du Maroc à Washington. Des propriétés détenues par des princes du Golfe sont également concernées, notamment celles de Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, émir du Qatar, et du défunt prince émirati Hamdan Ben Mohamed Al Nahyane. Les ambassades des États-Unis, de Russie, des Pays-Bas, de Pologne et du Koweït figurent aussi parmi les entités touchées.
Le projet dépasse la capitale. À Bouznika, plus de sept hectares de terres agricoles appartenant à la famille de l’ancien ministre de l’Intérieur Driss Basri, situées sur le tracé prévu de la future ligne à grande vitesse entre Mohammédia et Benslimane, sont visés par ces mesures.
Si ces expropriations suscitent déjà des réactions, les autorités insistent sur l’intérêt stratégique de ces aménagements pour renforcer l’image du Maroc et réussir l’accueil d’un événement planétaire, tout en affirmant que toutes les procédures suivront le cadre légal prévu.
L’avenue M.VI ressemble plus à une autoroute qu’à une avenue d’un quartier résidentiel.
Les arrivistent et les nouveaux riches l’ont prise d’assaut.
Fini le bon temps où les gens de bonne famille se croisaient et se saluaient avec élégance et classe.
Actuellement,c’est un défilé de grosses cylindrées toutes identiques les unes aux autres,conduites par des femmes et des hommes qui se ressemblent étrangement. Looks,accessoires,physique…Bref des clones.