La capitale marocaine, Rabat, est en pleine tourmente politique. Pour la deuxième fois d’affilée, le conseil communal a choisi de boycotter sa session d’octobre, signalant ainsi une crise sans précédent. Au cœur de cette mêlée, la maire Asmaa Rhalalou, critiquée pour ses décisions unilatérales. Sa non-présence à la réunion n’a fait qu’accroître les tensions.
Le jeudi 5 octobre 2023, la première session d’octobre a été compromise faute de quorum ; 70 des 81 conseillers, un mélange de majorité et d’opposition, ont fait défection. Il est troublant de noter que même certains de ses soutiens les plus fidèles ont choisi de s’opposer à Rhlalou, ajoutant ainsi à la confusion. Malgré l’adversité, la maire persiste à ne pas renoncer à ses engagements envers les citoyens de Rabat. Mais à quel prix?
La situation s’aggrave avec le refus de la commission budgétaire d’entamer les discussions sur le budget de 2024 sans avoir tous les documents nécessaires à leur disposition. L’opposition interne à Rhalalou ne cesse de croître.
La gestion jugée solitaire de Rhalalou, combinée à un manque de communication et de coordination, est au centre des critiques. Le secrétaire général du RNI, Aziz Akhannouch, n’a pas mâché ses mots en la qualifiant d' »ingérable ».
Face à cette crise, Madame la maire, Asmaa Rhlalou, devrait envisager de présenter sa démission, non seulement pour préserver sa dignité mais aussi pour éviter d’aggraver la situation pour les citoyens de Rabat. La prochaine session fixée au 20 octobre risque elle aussi d’être boycotée? Une transition pacifique et ordonnée serait l’option la plus sage pour l’intérêt de tous.