En ce vendredi 28 mars, l’ambiance est particulière dans la capitale marocaine. À la veille des congés de l’Aïd El-Fitr, les administrations publiques installées à Rabat fonctionnent au ralenti, avec un effectif réduit dans de nombreux services.
Selon des constats sur le terrain, plusieurs directions et ministères ont autorisé la libération anticipée d’un grand nombre de fonctionnaires, notamment ceux qui doivent voyager pour rejoindre leurs familles dans d’autres villes ou profiter de cette période pour un séjour touristique à l’intérieur du pays. En effet, ceux qui prennent congé à partir d’aujourd’hui bénéficient d’un pont de cinq jours, en combinant ce vendredi, le week-end et les deux jours fériés officiels de l’Aïd. Une occasion que beaucoup n’ont pas hésité à saisir.
Cette situation a des effets visibles sur la vie quotidienne à Rabat. La circulation est étonnamment fluide, même aux heures de pointe habituellement saturées. Les grandes artères de la ville, connues pour leurs embouteillages matinaux, offrent aujourd’hui une circulation détendue. De même, les places de stationnement se libèrent facilement, y compris dans les zones d’habitude très convoitées, comme celles situées à proximité des sièges ministériels ou des institutions publiques.
Pour de nombreux habitants de la capitale, ce calme inhabituel est une bouffée d’oxygène, tandis que pour d’autres, notamment ceux qui ont des démarches administratives à effectuer, la baisse de régime des services publics peut entraîner retards et désagréments.
Ce relâchement des effectifs, devenu presque une habitude à la veille des grandes fêtes religieuses, interroge sur la rigueur de l’organisation du service public en période sensible. Si l’esprit de souplesse est compréhensible, qu’en est-il du cadre légal de ces autorisations discrètes ? Est-il permis à certaines directions de libérer les agents sans encadrement réglementaire ? Et surtout, l’administration ne devrait-elle pas instaurer un contrôle plus strict pour éviter que ces pratiques ne nuisent à la continuité des services et ne créent un précédent d’absentéisme toléré sans justification formelle ? Autant de questions qui méritent d’être posées pour garantir le bon fonctionnement des institutions, même en période festive.
Par A.B.
On a pu remarquer que certains fonctionnaires ne vont a leurs lieux de travail que vers 10 h du matin et les quittent vers 14 h pendant Ramadan. C est ce qui explique l importance de la circulation d ailleurs a toute heure a Rabat. Vive la fonction publique ni objectifs ni stress et la paie qui tombe en fin de mois et en plus cerrains beneficienc de vehicules de fonction ou de services aux frais du contribuable car ce sont ses impots qui permettent ce luxe. Il n y a pas de controle dans la fonction publique…