Le 2 mars dernier, Rachid M’Barki, ex-présentateur vedette de BFM TV, a été auditionné par une commission d’enquête parlementaire. Cette convocation survient après son licenciement pour « faute grave » par la chaîne d’information en continu.
Devant les parlementaires, M’Barki a nié les accusations portées contre lui, assurant qu’il n’a jamais reçu d’argent en échange de la diffusion d’images. Il a néanmoins admis avoir fréquenté Jean-Pierre Duthillon, lobbyiste présumé et intermédiaire de l’organisation Team Jorge.
La commission reproche notamment à M’Barki d’avoir utilisé le terme « Sahara marocain » lors d’un reportage sur un forum économique Maroc-Espagne à Dakhla. Constance Le Grip, rapporteuse LR, a souligné cette « sémantique » et critiqué l’attitude de l’ancien présentateur envers le Maroc.
M’Barki a également dénoncé les méthodes du collectif « Story Killers » et en particulier celles de Frédéric Métézeau, journaliste à Radio France et membre du collectif, qu’il accuse d’avoir monté une affaire en mettant en avant un visage familier des Français.
L’affaire a eu des conséquences dévastatrices pour la carrière de Rachid M’Barki, qui a déploré, en pleurs, le « lynchage médiatique » dont il estime avoir été victime.