Dimanche matin, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, marquant une escalade majeure dans le conflit israélo-palestinien après la rupture du cessez-le-feu avec le Hamas survenue mardi dernier.
Sur le réseau social X (ex-Twitter), l’armée a publié un message ordonnant aux habitants du quartier Tel al-Sultan d’évacuer la zone, affirmant y avoir déclenché une opération visant à « frapper des organisations terroristes ». Le même avertissement figurait sur des tracts largués par drones, plongeant la population civile dans une panique totale.
Depuis la reprise des combats, plus de 520 personnes ont perdu la vie à Gaza, selon les chiffres de la Défense civile palestinienne. Cette offensive, particulièrement intense dans les secteurs sud et nord du territoire, se déroule alors que des frappes israéliennes ont également visé le Liban, provoquant de nouvelles tensions avec le Hezbollah, et qu’un missile tiré depuis le Yémen a été intercepté par l’armée israélienne dimanche.
Face à cette nouvelle flambée de violence, la communauté internationale multiplie les appels à la retenue, tandis que la situation humanitaire à Gaza, déjà catastrophique, se détériore à une vitesse alarmante.
Le Maroc a réagi avec fermeté. Dans un communiqué publié jeudi, le Royaume a vigoureusement et sans équivoque condamné la rupture du cessez-le-feu et la reprise des agressions israéliennes contre les civils. Rabat a rappelé son attachement à la paix, au respect du droit international humanitaire et à la protection des populations civiles.
Alors que les espoirs d’un retour à la trêve s’amenuisent, la ville de Rafah, dernier refuge pour des centaines de milliers de déplacés, devient le nouveau théâtre d’une tragédie annoncée. Le monde, une fois de plus, observe – parfois impuissant – la spirale infernale se refermer sur les civils de Gaza.
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