Le 8 septembre dernier, un séisme dévastateur a frappé la région d’Al Haouz, laissant derrière lui non seulement des dégâts matériels et des pertes en vies humaines, mais également la perte de nombreux documents administratifs pour plusieurs familles dans les zones sinistrées. Dans ces circonstances tragiques, la question de la restitution de ces documents cruciaux s’impose.
Rachid Labker, professeur de droit administratif, rassure les victimes en affirmant que tous les documents peuvent être restitués. Les autorités, dit-il, peuvent mobiliser les moqaddems, les chioukhs ou le témoignage du «lafif» pour authentifier l’identité ou les biens d’une personne ayant perdu ses documents.
Face à cette crise, des cellules administratives seront créées et composées de représentants des différents ministères concernés pour faciliter la reproduction des documents perdus. Ces mesures exceptionnelles visent à restaurer une certaine normalité dans la vie des rescapés. Pour ceux qui ne disposaient pas initialement de documents administratifs, ce tragique événement pourrait offrir une opportunité de les obtenir sur base des déclarations et témoignages collectifs.
Cela soulève également la question urgente de la digitalisation des procédures administratives. La mise en œuvre rapide de la digitalisation facilitera à l’avenir l’obtention des documents. L’opposition parlementaire a déjà sollicité le ministère de l’Intérieur sur les mesures à prendre pour aider les populations sinistrées.
Ce tremblement de terre met en lumière les besoins criants en matière de gestion de documents et incite à une réflexion approfondie sur la modernisation des systèmes administratifs actuels, pour éviter de telles complications à l’avenir.