Suite à la fuite des enregistrements de la séance d’examen du dossier du youtubeur Mahdaoui, un véritable séisme a secoué le Conseil national de la presse. Son président ainsi que les membres de la commission de déontologie se retrouvent désormais, après ce scandale retentissant, dans l’obligation morale de présenter leur démission immédiate.
Sous le choc et plongé dans l’incompréhension, le monde de la presse réclame avec insistance cette démission collective, estimant indispensable une remise à plat totale de la gouvernance du secteur. Le Conseil a, en effet, terni l’image d’une institution déjà sous haute surveillance de la tutelle.
Le ministre Mehdi Bensaid avait d’ailleurs relevé, avec justesse, plusieurs dysfonctionnements dans le fonctionnement de cette instance censée représenter la presse nationale. Il avait tenté d’en corriger le cap à travers un projet de réforme encore enlisé dans le circuit législatif, une partie de la classe politique cherchant à l’adapter à ses propres intérêts.
Après ce scandale, qui a profondément choqué l’opinion publique et révélé l’ampleur des dérives internes à la commission de déontologie, il devient impératif pour le ministre de réagir fermement. Il lui revient d’intégrer, avant l’adoption de la réforme, des dispositions urgentes encadrant le fonctionnement du Conseil national de la presse, et de procéder immédiatement au remplacement de son président, ce que lui permet pleinement la loi.
Une prise de parole publique s’impose également pour éclairer les journalistes et rassurer une opinion publique qui suit avec une attention croissante les développements de l’« Affaire Mahdaoui ».
Par Jalil Nouri










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Non pas démission mais jugement devant un tribunal indépendant géré par des juges reconnus pour leur compétence et impartialité du moment que abdennabaoui a été mentionné dans ce scandale. Et c’est une belle image qu’on donne du Maroc pour nos détracteurs. C’est en haut lieu que ça doit être résolu ce scandale