Dans le football, une vérité est universellement admise : ce sont les résultats et les titres qui comptent. Et pourtant, malgré une dynamique exceptionnelle, le sélectionneur national Walid Regragui continue de faire l’objet de critiques, souvent jugées injustes à la lumière des performances de ses Lions de l’Atlas.
Le dernier classement FIFA est pourtant sans appel : le Maroc a grimpé à la 11e place mondiale, dépassant pour la première fois de son histoire une nation aussi mythique que l’Allemagne, désormais 12e. Une progression d’un rang qui résulte directement des deux victoires récentes contre la Tunisie (49e) et le Bénin (95e). Et ce n’est pas un coup de chance : le Maroc est sur une série de 12 victoires consécutives, une performance inédite dans l’histoire de la sélection.
Sous la houlette de Regragui, les Lions ne cessent de consolider leur statut de grande nation du football, tant sur le plan régional qu’international. Ce même sélectionneur, faut-il le rappeler, a conduit le Maroc à une 4e place historique lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Pourtant, certains lui reprochent encore un jeu jugé parfois « peu spectaculaire » ou un manque de créativité offensive. Mais que vaut le beau jeu sans efficacité ?
Le classement FIFA ne récompense pas l’esthétique, il valorise la constance, la rigueur, les résultats. Et sur ce plan, Walid Regragui coche toutes les cases. Le Maroc n’a jamais été aussi proche du top 10 mondial, à seulement quatre points du 10e et neuf du 9e. Une position qui n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail stratégique, structuré et cohérent, dans la continuité du projet amorcé depuis deux ans.
Alors, à ceux qui critiquent un sélectionneur invaincu depuis douze matchs, n’est-il pas temps de reconnaître que la réussite se mesure avant tout par les résultats ? Le Maroc avance, progresse, gagne. Et cela, Walid Regragui en est l’artisan. Que faut-il de plus ?
Salma Semmar