La crise prolongée dans le secteur de l’éducation au Maroc pourrait connaître un tournant décisif. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a invité les principaux syndicats à un dialogue prévu pour lundi prochain, signalant une ouverture potentielle vers des solutions concrètes. Les syndicats, notamment le Syndicat national de l’enseignement (CDT) et l’Union marocaine du travail, accueillent cette initiative avec un optimisme prudent. Leur représentant, Younes Firachine, a souligné l’urgence de résoudre la crise, insistant sur des propositions tangibles concernant les salaires, les missions des enseignants, les sanctions, les heures de travail et d’autres préoccupations.
Mourad Lakhal de l’Union marocaine du travail a exprimé son espoir pour des avancées significatives, particulièrement sur les questions financières. Cependant, la Coordination du secteur de l’éducation reste sceptique, critiquant l’exclusion de certaines organisations et remettant en question la fiabilité du gouvernement suite à des engagements précédents non tenus.
Cette réunion est perçue comme un test crucial pour le gouvernement d’Akhannouch, qui doit désormais prouver sa bonne foi et sa capacité à répondre efficacement aux revendications des syndicats. La crise de l’éducation au Maroc, en suspens depuis plusieurs semaines, pourrait ainsi connaître une évolution majeure.