L’avocat de la chanteuse Rym Fikri a rompu son silence pour répondre aux accusations portées contre sa cliente par la famille de son mari. Dans une déclaration, Mourad El Jaouti a dénoncé toutes les accusations portées contre la chanteuse Rym Fikri, disant: “Nous dénonçons ces accusations sans fondement et sans preuves pour les étayer, nous nous demandons pourquoi et dans quelles circonstances elles ont été faites à un moment qui précède le rituel de l’enterrement et la présentation des condoléances, alors que l’enquête est toujours en cours dans cette affaire, ce qui pourrait être considéré comme une violation du secret de l’enquête et de la recherche, et une tentative déguisée de priver ma cliente de ses droits en matière d’héritage”.
El ajouti a également exprimé son étonnement face à ces accusations, ajoutant: “Nous avons reçu avec beaucoup de surprise et d’étonnement les déclarations suspectes de la famille du mari de ma cliente Rym Fikri, après l’annonce de sa triste disparition”.
L’avocat de la chanteuse a ajouté: “Nous comprenons les circonstances difficiles que traverse la famille du défunt, mais nous les avertissons que ces déclarations relèvent de la diffamation et de la calomnie et sont passibles de poursuites pénales”.
Il convient de noter que les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national, ont réussi à arrêter mercredi dernier une personne de nationalité française d’origine marocaine, soupçonnée d’être impliquée dans une affaire d’enlèvement et de détention accompagnée de torture et de meurtre à l’encontre du mari de la chanteuse marocaine Rym Fikri, qui a été soumise à de nombreuses accusations de la part de la famille de son mari enlevé et tué de manière “atroce”.
Il convient de rappeler que les détails de l’affaire remontent au 8 février dernier, lorsque les services de police de Casablanca ont reçu une plainte concernant l’enlèvement de la victime par des utilisateurs d’un véhicule tout-terrain, ce qui a nécessité l’ouverture d’une enquête judiciaire sous la supervision du procureur général compétent.