L’affaire du chirurgien esthétique Hassan Tazi refait surface avec le retour du procès à la case départ et l’annulation de son verdict, qui avait permis au propriétaire de la clinique spécialisée en chirurgie esthétique de retrouver sa liberté avec quelques co-accusés.
Lors de la réouverture du dossier devant la cour d’appel, le juge a estimé qu’il y avait bel et bien exploitation d’êtres humains dans les faits reprochés, un élément nouveau dans la procédure qui, selon lui, mérite une requalification des accusations et une révision du jugement prononcé en première instance. Le procès se trouve ainsi relancé, avec des développements à venir qui jetteront une nouvelle lumière sur cette affaire scabreuse. En clair, le Dr Hassan Tazi et une partie de ses co-accusés, dont des proches, ne sont pas loin de revenir à la case prison s’ils ne sont pas réhabilités dans cet épisode, alors que le procès était tombé dans l’oubli.
L’affaire avait éclaté avec la découverte, au sein de cette clinique autrefois réputée dans la ville de Casablanca, d’un système de détournement de dons faits par des bienfaiteurs au profit de personnes nécessiteuses en attente d’opérations réparatrices de malformations sur le visage, et qui finiront par en être privées par la clinique.
Cette dernière a fini par être cédée après cette affaire, qui lui a porté un coup fatal ainsi qu’à son fondateur, son épouse et certains de leurs proches, tous emportés par ce scandale longtemps à la une des journaux et au centre des conversations.
Par Jalil Nouri