L’Organisation Mondiale de la Santé se prépare à un bouleversement majeur suite à l’annonce du retrait des États-Unis, son principal contributeur financier. Cette décision, motivée par des critiques de Donald Trump concernant les contributions financières et la gestion de l’organisation, va nécessiter une réorganisation stratégique complète.
Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus a immédiatement réagi en transmettant un message interne rassurant aux employés. Il espère encore un dialogue constructif avec la nouvelle administration américaine et souligne l’importance historique de la relation entre l’OMS et les États-Unis.
Financièrement, l’impact est significatif. Les contributions américaines représentaient plus de 16% du budget de l’organisation, soit environ 1,3 milliard de dollars pour la période 2022-2023. Pour compenser cette perte, l’OMS prévoit plusieurs mesures drastiques : gel des recrutements, réduction des dépenses de déplacement, limitation des réunions présentielles et suspension de certains projets de rénovation.
Au-delà des aspects budgétaires, ce retrait pourrait compromettre la surveillance mondiale des menaces sanitaires. L’OMS dispose d’un système de veille épidémiologique sophistiqué, particulièrement crucial en période de risques pandémiques comme en témoigne la récente propagation du virus H5N1.
La Chine, autre contributeur important, maintient ses engagements financiers avec environ 175 millions de dollars prévus pour 2024-2025. Cependant, la perte de la collaboration américaine représente un défi majeur pour la coordination sanitaire internationale.
L’organisation maintient l’espoir d’un possible réexamen de cette décision et continue de souligner le rôle critique des États-Unis dans la surveillance mondiale des maladies. Un délai d’un an a été accordé, pendant lequel Washington devra s’acquitter de ses arriérés financiers pour finaliser officiellement son retrait.
Cette situation met en lumière les défis croissants de la coopération sanitaire internationale et la nécessité de modèles de financement plus résilients et diversifiés pour protéger la santé mondiale.
Les Etats Unis et notamment la nouvelle Administration a bien des raisons qui justifient une telle decision , l’OMS doit absolument revoir ses strategies parfois sombres et ses depenses faramineuses qui ne servent que des interêts organisés en club.