Le thème des investissements français dans le Sahara marocain est devenu le point central des discussions entre Ryad Mezzour, ministre du Commerce et de l’Industrie du Maroc, et Franck Riester, ministre français du Commerce extérieur. Lors de leur rencontre jeudi dernier, bien que les déclarations officielles et les communiqués de presse des deux côtés n’aient pas abordé explicitement ce sujet, une source gouvernementale a révélé que des signaux positifs ont été émis à cet égard.
Le ministre français Franck Riester a évoqué les efforts de la société de financement « Proparco » dans un projet de câble électrique reliant Dakhla à Casablanca, ce qui a été perçu comme un signal fort pour de potentiels investissements français dans la région saharienne du Maroc. Cette annonce a été considérée comme un tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays, selon un responsable ministériel marocain.
Les sociétés françaises « BPI France » et « Proparco » ont obtenu l’approbation du ministère français des Affaires étrangères pour étendre leurs investissements dans le Sahara marocain, tandis que le financement de projets dans les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed-Dahab a été salué comme un accomplissement historique par Loïc Guyot Hubert, directeur régional d’Engie North Africa.
Bien que le sujet ait été discuté lors de la rencontre entre les ministres marocain et français, il n’a pas été abordé en détail dans les communiqués de presse. Certains observateurs estiment que les deux parties préfèrent attendre des développements plus significatifs avant d’en parler ouvertement dans les médias.
La visite de Franck Riester au Maroc s’inscrit dans le cadre d’une série de visites visant à renforcer le partenariat entre la France et le Maroc, selon Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères. Il a souligné l’importance de cette visite pour dynamiser les relations bilatérales, notamment dans le domaine du commerce extérieur.
Dans l’attente de développements futurs, les deux parties semblent vouloir maintenir la discrétion sur le sujet des investissements français dans le Sahara marocain, préférant réserver leurs commentaires jusqu’à ce que des actions concrètes soient entreprises.