Les investigations de la Division Nationale de la Police Judiciaire sur le dossier du trafiquant de drogue « El Mali », également connu sous le nom de « Scorpion du Désert », ont mis en lumière les promesses et les aides financières qu’il a continué à recevoir en prison. Ces soutiens proviennent du député et président du Wydad Athletic Club, Saïd Naciri, actuellement en détention préventive à la prison d’Oukacha.
Pendant les années de détention d’Ahmed Ben Ibrahim, le trafiquant de drogue malien, à la prison de Nouadhibou en Mauritanie de 2015 à 2019, puis à la prison d’El Jadida au Maroc depuis 2019 jusqu’à aujourd’hui, son contact téléphonique avec les membres du réseau de trafic international de drogue, en particulier Saïd Naciri et Abdelnabi Bioui, n’a jamais cessé.
Les données révèlent que la communication constante des deux personnalités éminentes avec le prisonnier, malgré leur connaissance de sa détention pour trafic international de drogue, « renforce les déclarations du concerné selon lesquelles ils sont ses complices dans cette activité criminelle, et qu’ils ont beaucoup à craindre de sa part s’ils cessent de le contacter régulièrement ».
Les sources indiquent que Naciri a initialement nié ce soutien inconditionnel à son collègue dans ce réseau criminel, le citoyen malien Ahmed ben Ibrahim. Il prétendait avoir reçu seulement trois ou quatre appels de ce dernier au cours des quatre années passées à la prison de Nouadhibou en Mauritanie pour trafic de drogue.
Cependant, les enquêtes techniques sur le numéro de téléphone du concerné ont prouvé qu’il était resté en contact sans interruption avec le prisonnier mentionné tout au long de ses deux périodes de détention en Mauritanie et au Maroc.
Selon les enquêtes, Naciri a « servi de principal intermédiaire pour le prisonnier au nom de Bioui, le leader de ce réseau ». Cela est confirmé par le contenu des appels téléphoniques entre eux, qui ont été enregistrés conformément aux ordres judiciaires, montrant que Naciri recevait ses appels à chaque fois, écoutait ses plaintes et ses reproches, envoyait des sommes d’argent à son bénéfice alors qu’il était en prison, et promettait même de faciliter son rapatriement au Mali.
Dans le même contexte, Ahmed ben Ibrahim a déclaré qu’il envoyait régulièrement des personnes chercher les sommes d’argent requises auprès de Saïd Naciri lui-même. Ces fonds étaient ensuite déposés par tranches sur son compte en prison, qu’il utilisait pour acheter des biens personnels dans le magasin de la prison et payer les services des détenus à sa disposition.
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Naciri n’avait pas l’air d’un trafiquant bizarre comme quoi les apparences sont trompeuses.