Mme Amina Bouayach, à la tête du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) au Maroc, a récemment souligné l’importance de recentrer le débat autour du Code de la famille sur les véritables enjeux de la société marocaine, plaidant pour une vision au-delà du simple clivage entre « modernité et conservatisme ». Elle a affirmé que le débat devrait s’éloigner des considérations idéologiques et se concentrer davantage sur les préoccupations concrètes des Marocains.
« Le Maroc est-il une société moderne et non musulmane ? » s’interroge Mme Bouayach, rappelant que modernité et conservatisme ne sont pas mutuellement exclusifs, et que l’essentiel est de répondre aux véritables problématiques sociales.
De plus, elle a mis en avant les dangers des rumeurs et des fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux concernant le Code de la famille. Bien que ces plateformes soient cruciales pour la sensibilisation, la diffusion d’informations erronées est une préoccupation croissante.
Une récente réunion à l’Académie du Royaume du Maroc, avec des personnalités clés, dont le ministre de la Justice et la ministre de la Solidarité, a abordé la méthodologie de travail pour la révision du code. Le CNDH aura un rôle déterminant pour assurer que les modifications reflètent fidèlement les aspirations de la société marocaine.