Une tragédie frappe la province de Chichaoua où une épidémie de rougeole a causé la mort de sept enfants, le dernier décès ayant été enregistré le week-end dernier, selon la presse locale. La rougeole, maladie virale hautement contagieuse, se propage rapidement dans les régions de Khmiss Ait Haddou Youssef, Lalla Aziza, et particulièrement dans la commune d’Irouhalne.
Des sources locales rapportent une augmentation alarmante des infections, notamment parmi les enfants. Les autorités sanitaires locales sont critiquées pour leur inaction face à cette crise. La société civile et les militants des droits humains demandent une intervention urgente du ministère de la Santé et de la Protection sociale pour contenir l’épidémie.
La Fédération des Associations de Sksawa a exprimé sa profonde inquiétude face à l’absence de réponse adéquate des autorités. Dans un communiqué, elle dénonce « la politique de sourde oreille » de la délégation provinciale du ministère de la Santé à Chichaoua et l’absence de mesures préventives telles que des campagnes de vaccination et des activités de surveillance épidémiologique, surtout dans les douars éloignés.
Réunion d’Urgence
Pour répondre à cette crise, la fédération a prévu une réunion de communication ce samedi 3 août 2024, à 10 heures, dans la salle des réunions de la commune de Sidi Ghanem. Cette rencontre vise à discuter des développements récents concernant l’épidémie de rougeole et à élaborer une feuille de route pour une action commune.
Intervention Parlementaire
Le député Hussain Ait Oulhyan du groupe parlementaire istiqlalien a interpellé le ministre de la Santé et de la Protection sociale au sujet de cette crise sanitaire. Il a insisté sur la nécessité d’une intervention rapide pour contrôler l’épidémie et prévenir de nouvelles pertes humaines, particulièrement parmi les enfants.
La situation reste critique alors que la rougeole continue de menacer la vie des enfants dans la région. La fédération des associations de Sksawa appelle les autorités sanitaires à intensifier leurs efforts pour contenir l’épidémie, en assurant une couverture vaccinale adéquate et en renforçant la surveillance épidémiologique.
Le drame en cours met en avant l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger la santé publique et prévenir de nouvelles pertes humaines. Face à une épidémie en pleine expansion et à un manque criant de services de santé, aggravés par une grève qui paralyse les hôpitaux, les habitants de Chichaoua se trouvent dans une situation de grande incertitude et vulnérabilité. Les enfants, particulièrement exposés, sont en première ligne, confrontant un risque de mortalité accru en l’absence de soins adéquats.
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