Extraite du discours royal de ce même jour historique du 31 octobre 2025, cette expression de l’avant et de l’après de cette date inoubliable veut à la fois tout dire tout en laissant en suspens de nombreuses questions dont les réponses ne sont pas évidentes et qu’ils faudra garder à l’esprit après une semaine de liesse populaire.
La grande inconnue bien que son esquisse soit déjà disponible reste la mouture finale du plan d’autonomie qui sera transmis au Conseil de Sécurité pour servir de base aux futures discussions quadripartites si elles ont lieu sous quel égide, américain ou onusien et dans quels délais elles se tiendront pour peu que Washington veille bien y pousser en y consacrant des efforts dans le cadre de ses promesses de règlement.
Le second point important découlant du premier si les choses se passent dans les meilleures conditions car tout dépendra du bon vouloir d’Alger, restera le calendrier d’entrée en application du plan d’autonomie que les marocains attendent, tous, avec impatience pour voir comment leur pays vivra cette expérience inédite dans leur vécu et leur histoire, après avoir attendu pendant 50 ans l’issue de ce conflit.
Troisième interrogation, pessimiste sans doute mais à prévoir avec réalisme, savoir que deviendra ce semi-aboutissement d’un long processus consolidant une position marocaine défendue avec habileté et patience pendant des dizaines d’années, si l’Algérie opte pour un blocage systématique et donc si le Maroc saura passer outre. Toutes les chances de réussite des résultats de ce vote dépendront donc de deux acteurs, les Etats-Unis qui pourront poursuivre leur médiation auprès de l’Algérie et cette dernière qui ne pourra plus résister aux pressions américaines.
Pour son malheur et en boycottant le vote, Alger ne donne aucun signe positif à Washington de vouloir s’arrimer à la dynamique de résolution d’un conflit artificiel qu’elle a alimenté diplomatiquement, financé militairement et imposé géographiquement à un voisin qui continue à favoriser l’entente et la fraternité et à une région du Maghreb dont les peuples rêvent d’une paix juste pour aller de l’avant.
Par Jalil Nouri
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