À chaque occasion qui lui est donnée de rencontrer son homologue marocain, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, tient à réaffirmer la reconnaissance ferme et définitive par son pays de la souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes, en incitant avec insistance d’autres États à suivre son exemple.
Il vient de le faire encore une fois devant Nasser Bourita, à l’occasion de la tenue à Paris de la quatrième conférence internationale sur la diplomatie féminine, en informant le ministre marocain des avancées enregistrées sur la scène diplomatique en faveur de la cause du Royaume, au moment où approche la date fatidique du 30 octobre, retenue pour la tenue à New York de la réunion capitale du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, et pour laquelle des décisions importantes doivent être prises pour clore le dossier et instaurer une paix durable dans cette région.
Membre permanent de ce Conseil aux côtés des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine et de la Russie, la France joue un rôle déterminant pour que ce conflit prenne fin, au moment où un grand nombre de ses entreprises sont à pied d’œuvre pour y investir, à l’incitation et aux garanties du président français Emmanuel Macron.
Il faut rappeler que, jusqu’à présent, quatre pays sur cinq que compte ce Conseil sont en faveur de la solution marocaine sous l’égide de l’ONU, avec la présence de sa force de maintien du cessez-le-feu pour un an, alors que Washington souhaite la limiter à six mois dans le but d’appliquer le plan d’autonomie marocain au plus tôt, avant la fin de 2026. La France compte bien être la première à monter au front ce jour-là.
Par Jalil Nouri