La diplomatie marocaine vient de marquer un autre succès notable. Ce mardi 22 octobre, l’Équateur a officiellement suspendu sa reconnaissance de la prétendue « République arabe sahraouie démocratique (RASD) ». Cette décision a été annoncée par la ministre équatorienne des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld, lors d’un appel téléphonique avec son homologue marocain, Nasser Bourita, selon un communiqué relayé par la MAP.
Ce changement de position de l’Équateur, qui reconnaissait la « RASD » depuis 1983, survient après la défaite de la candidate de gauche, Luisa Gonzalez, face à Daniel Noboa lors des élections présidentielles d’octobre 2023. Le nouveau président équatorien, un homme d’affaires de 35 ans, semble privilégier des relations bilatérales renforcées avec le Maroc, en cohérence avec les aspirations exprimées par Gabriela Sommerfeld en juillet dernier lors de sa rencontre avec l’ambassadrice du Maroc à Quito, Mme Farida Loudaya.
Cette suspension est un coup dur pour le Front Polisario, qui avait anticipé cette décision et tenté de maintenir son influence en envoyant Khatri Addouh, un proche de Brahim Ghali, en mission en Équateur pour commémorer les 40 ans de relations entre les deux entités. Le Maroc, pour sa part, continue de recueillir des soutiens internationaux pour sa position sur le Sahara, renforçant son influence diplomatique.
Avec cette nouvelle suspension de la reconnaissance de la « RASD » par l’Équateur, le Polisario et l’Algérie encaissent un nouveau but dans leur propre camp. Alors que le Maroc brille sur la scène diplomatique, tout comme sur le terrain de football, ses adversaires voient leur stratégie affaiblie. Le score s’alourdit et ils n’en peuvent plus, tandis que le Maroc continue de marquer des points sur tous les fronts.