Il s’agit de la meilleure configuration dont le Maroc pouvait rêver pour mener, à la vitesse grand V, une stratégie capitale en matière de nouveaux investissements, dimensionnés de manière maximale et pérenne au Sahara, afin d’y asseoir une politique accélérée de développement. Car qui mieux qu’un partenariat américano-émirati pour atteindre un tel objectif ?
Répondant favorablement à cette ambition marocaine, et probablement à l’initiative de Rabat, les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, et les Émirats arabes unis, dirigés par le cheikh Mohamed ben Zayed, ont convenu de s’associer dans des projets communs d’envergure au Sahara, sur la base d’un partenariat à parts égales, dans une dynamique qui ne laisse guère place au doute quant à son succès.
Plusieurs entités financières de renom prennent part à ce montage prestigieux et hautement stratégique, marquant l’arrivée en force d’un solide groupement autour de mécanismes de cofinancement et de structuration de projets majeurs. Ces initiatives ouvrent des perspectives prometteuses dans plusieurs secteurs à fort potentiel, notamment les énergies, les infrastructures et le tourisme, avec l’appui, l’orientation et les facilités accordées par les autorités marocaines.
Selon le média Africa Intelligence, qui révèle l’existence officielle de négociations entre Abou Dhabi, Washington et Rabat, ces discussions sont suivies au plus haut niveau dans les trois capitales. Elles s’inscrivent dans une relation marquée par une tradition de soutien constant, de confiance et de coopération sécuritaire avec le Royaume. Un lien récemment renforcé par la dernière résolution des Nations unies sur le Sahara, laquelle a encouragé les Émirats arabes unis et les États-Unis à envisager ce cofinancement, dans la continuité d’expériences similaires déjà couronnées de succès en matière de co-investissements.
La machine est désormais enclenchée, et les grandes annonces ne devraient plus tarder.
Par Jalil Nouri










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