Plus l’on s’approche de la prochaine réunion décisive du Conseil de sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara, plus les pays ayant déjà affirmé leur soutien au plan d’autonomie proposé par Rabat se placent en première ligne pour favoriser un règlement définitif.
Ainsi, Washington, Paris et Londres, membres permanents du Conseil, restent à la manœuvre pour faire adopter ce plan comme unique solution crédible au conflit. La France joue le rôle de chef d’orchestre, après avoir reconnu, l’automne dernier, la souveraineté marocaine sur le Sahara. Les États-Unis et la Grande-Bretagne, pour leur part, réitèrent à chaque occasion leur appui indéfectible. Deux rappels de ce double engagement ont d’ailleurs été exprimés ces dernières heures.
Aux États-Unis, le conseiller spécial du président Trump pour l’Afrique a réaffirmé, devant l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara – encore dubitatif sur cette issue – que l’actuelle administration américaine demeure ferme : « Une véritable autonomie reste la seule solution réaliste pour le Sahara. » Un message clair, net et précis.
De son côté, le sous-secrétaire d’État britannique Falconer a rappelé devant les députés de Westminster, en réponse à une question sur ce dossier, que la position de son pays ne souffre d’aucune ambiguïté. Depuis que le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Lamy, s’est exprimé en faveur du plan d’autonomie, Londres n’a jamais varié dans sa position et ne compte pas le faire.
Ce rappel du triple appui américain, britannique et français, exprimé au plus haut niveau devant les parlements de ces trois capitales, revêt une importance capitale à l’approche de cette échéance décisive. Tout laisse à penser que la solution finale, fondée sur l’autonomie sous souveraineté marocaine, est désormais en voie d’adoption.
Par Jalil Nouri
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